Autoconsommation

Autoconsommation : Comment mettre en place un système complet ?

L’injection réseau est morte, vive l’autoconsommation !

Tel semble être le message dominant des principaux acteurs du marché photovoltaïque : installateurs, fabricants, voire même des représentants des pouvoirs publics…

Le marché restreint du site autonome s’élargirait ainsi à tous les consommateurs soucieux de réaliser certaines économies et de participer à leur mesure au développement de « l’économie circulaire ».

La réalité technique est plus complexe et les principales initiatives souvent fortement marketées doivent être analysées avec précaution. En particulier, les retours sur investissement présentés en France sont le plus souvent défavorables à cause du faible prix de l’électricité en France. La principale question concerne le stockage de l’énergie dans des batteries, obligatoire si on veut développer une autoconsommation nocturne. Le dimensionnement du parc de batterie doit donc être mené avec précision (voir fiche batterie solaire pour stocker l'énergie)

Ecolodis Solaire s’est penchée sur ce phénomène et vous livre ces principales réflexions et préconisations.

 

Pour ERDF, une installation photovoltaïque est en autoconsommation totale lorsqu’elle est reliée au réseau sans compteur de production. L’électricité est soit consommée instantanément par le producteur, soit injectée gratuitement sur le réseau. Certaines autoconsommations partielles sont également possible avec des compteurs installés si la production et la consommation ont lieu en même temps.

En ce qui concerne les  sites isolés, l’installation photovoltaïque n’est pas du tout raccordée au réseau. Si l’intégralité de la production électrique n’est pas consommée directement ou stockée, elle est alors perdue.

Si le stockage de la production n’a pas été prévu, le consommateur/producteur doit faire coïncider sa consommation électrique à la période de production du système photovoltaïque. Ainsi il faudra programmer les gros consommateurs (essentiellement l’électroménager comme le lave-linge, le lave-vaisselle, les fours électriques,…) pour qu’ils puissent fonctionner au moment des pics de production. Cela en gardant bien à l’esprit que si la météo est mauvaise, la production électrique ne sera pas au rendez-vous.

Sans système de stockage, on estime qu’un foyer peut consommer au mieux 40% de sa production d’électricité. L’utilisation du réseau électrique reste donc indispensable pour les consommations nocturnes et lorsque l’ensoleillement est insuffisant, puisque celui-ci varie tout au long de l’année, la production se présente de façon aléatoire.

Sans système de stockage

Sur une installation préexistante de revente

 

Certains onduleurs/convertisseurs réseaux offrent la possibilité d’alimenter des appareils électriques. Dans ce cas il faut se référer aux préconisations du fabricant et faire appel à un installateur pour modifier les paramètres de l’onduleur. Cette révision du système ne demande pas de changement physique dans l’installation.

Il est également possible de mettre en place des micro-onduleurs (MO) sous quelques panneaux solaires afin de dédier l’énergie produit par ceux-ci à la consommation domestique. Dans ce cas, il faut déplacer les panneaux solaires, installer les MO (1 pour 1 à 3 panneaux en général), replacer les panneaux solaires et établir le câblage et les protections électriques nécessaires.

 

Avec une nouvelle installation sans revente

Il est nécessaire de dimensionner correctement cette installation afin que sa production ne dépasse pas la consommation maximum envisageable puisque tout ce qui ne sera pas consommé sera perdu (évacué sous forme de chaleur). Vous pouvez consulter notre fiche conseil dédiée au dimensionnement d’une installation photovoltaïque autonome.

Avec système de stockage

Sur une installation préexistante de revente

Les mêmes onduleurs/convertisseurs réseaux qui offrent la possibilité d’alimenter des appareils électriques proposent généralement l’option de charge des batteries. Dans ce cas il faut se référer aux préconisations du fabricant et faire appel à un installateur pour modifier les paramètres de l’onduleur. Mis à part l’installation du parc de batteries et la mise en place d’un convertisseur, cette refonte du système ne demande pas de changement physique dans l’installation.

 

Avec une nouvelle installation sans revente

Cela revient à mettre en place une installation solaire pour site isolé ou installation solaire autonome. Ce type d’installation est désormais rentable en comparant les frais de raccordement au réseau qui peuvent être facturés par ERDF.

Nous avons consacré une fiche conseil au sujet : http://www.ecolodis-solaire.com/conseils/dimensionner-une-installation-photovoltaique-autonome-8/category et vous retrouverez les informations essentielles sur ce type d’installation sur cette autre fiche conseil : http://www.ecolodis-solaire.com/conseils/presentation-generale-d-une-installation-photovoltaique-pour-site-isole-5/category

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