Malheureusement, nous constatons que de plus en plus de "vendeurs" de panneaux photovoltaiques proposent des panneaux en indiquant leur puissance en Watts (W). Cela est parfois le résultat d'une erreur, mais cela relève aussi régulièrement de la malhonnêteté.
En effet, cette unité ne veut rien dire, puisque la production d’énergie d’un panneau dépend de ses caractéristiques propres, mais aussi de l’irradiation solaire (pour simplifier la quantité de lumière) qu’il reçoit. Par ailleurs il existe une unité mondialement reconnue : le watt crête.
Il est primordial pour vous de bien savoir de quoi on vous parle !
COMMENT EXPRIME T ON LE RENDEMENT D’UN PANNEAU PHOTOVOLTAIQUE ?
La puissance d’un panneau photovoltaique (qui est la manière la plus simple d’exprimer son rendement) est exprimée en watt crête (watt peak en anglais). Il s’agit de la puissance produite par un panneau qui reçoit une irradiation de 1000 Watts par m². C’est la seule façon officielle d’exprimer la « puissance » d’un panneau afin de le comparer aux autres panneaux.
LES RENDEMENTS DES DIFFÉRENTS TYPES DE PANNEAUX PHOTOVOLTAIQUES
Les panneaux monocristallins offrent les rendements les plus élevés : 14% à 19% (pour simplifier il s’agit du pourcentage d’énergie électrique produite par rapport à l’énergie solaire reçue). Pour un ensoleillement donné, ce rendement varie en fonction de la qualité des cellules utilisées, de la finesse et de l’emplacement des soudures.
Les panneaux polycristallins ont un rendement inférieur aux monocristallins : en général, ils proposent un rendement maximum compris entre 11% et 15%. Comparés aux panneaux monocristallins, leur rendement est encore moins bon lorsque l’ensoleillement est faible.
Les panneaux amorphes ont le rendement le plus faible : 5% à 7%. Comparativement ce type de panneau fonctionne plutôt bien avec un ensoleillement faible ou diffus (ils fonctionnent même sous éclairage artificiel), mais leur rendement au m² reste globalement faible (environ 60 Wc/m²) par rapport aux panneaux mono ou polycristallin. La technologie amorphe doit donc être réservée à des utilisations particulières comme les panneaux photovoltaiques flexibles ou enroulables, qui peuvent être utilisés sur des bateaux, lors de randonnées, etc …